François Hollande a bien compris la leçon de son maître à penser.
C’est l’espoir de changement qui a fait basculer les électeurs d’une majorité à l’autre depuis 1981, beaucoup plus que les véritables motivations politiques. Mitterrand a été le premier à utiliser ce mot magique, le changement. Il remplit à chaque élection les discours des candidats. Ils l’ont si bien compris que leur programme pourrait se résumer de façon caricaturale à ce seul mot, le changement.
En fait rien ne change. Notre société est à l’image du Journal officiel. Notre société évolue en multipliant les interdits et les règlements qui deviennent de plus en plus inintelligibles, réservés à une élite d’initiés qui se partage le pouvoir et les richesses de notre pays sans remettre en question les erreurs et les privilèges qui bloquent toute évolution.
Faut-il que nous arrivions de nouveau à une véritable révolution pour secouer les fondements de notre société comme le recommande Jacques Ellul ?
Olivier Badelon
dans « ALLO DOCTEUR, LA FRANCE EST MALADE » (2002) – Chapitre 1 – L’engagement politique d’un médecin praticien – http://www.societedavenir.com
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