15 janvier 2012 
Le SML, syndicat des médecins libéraux, a consacré l’essentiel de son dernier congrès du 13&14 janvier 2012 à la féminisation de la médecine qui résulte du numerus clausus mis en place depuis de nombreuses années. Les femmes représentaient 20% des médecins en 1970, 30% en 1994, et 41% en 2011. Cette tendance était prévisible puisque les lauréates du numerus clausus sont majoritaires depuis longtemps, avec une proportion de réussite qui a atteint les 70% dans certaines facultés.
Il est étonnant que les responsables politiques n’aient pas réagi car cela va forcément avoir des conséquences importantes sur l’organisation du temps de travail et le mode d’exercice, en particulier dans les spécialités chirurgicales, et de ce fait du service rendu à la population.
Par ailleurs il est tout aussi évident que les jeunes générations n’auront plus la même disponibilité que les anciens, et que le seul moyen de compenser cette évolution est d’ouvrir le numerus clausus en urgence et de faire évoluer la formation des jeunes médecins pour les rendre opérationnels plus tôt dans leur carrière.
Olivier Badelon
drolivierbadelon
Societedavenir.com 
Augmenter le numerus clausus d’une part mais aussi réformer totalement le programme du concours d’accès à la 2ème année. En effet la sélection est plus celle d’élèves ingénieurs que de futurs médecins. Il est tout à fait envisageable de sélectionner avec des matières médicales. Aujourd’hui ce sont les mathématiques et la physique qui vont décider de la capacité d’un étudiant à entreprendre des études de médecine. Que de vocations brisées, anéanties par ce système.
Il serait préférable de demander aux jeunes étudiants L’EXCELLENCE en anatomie, physiologie, pathologie, sciences humaines…….. Bref tout ce qui fera un médecin de qualité et laisser la physique et les math. pour les futurs ingénieurs.