Le Maître des horloges va encore frappé

Le PdRF est le « maître des horloges ».

Demain, il a choisi le meilleur moment de la journée pour que les Français qui travaillent ne puissent pas l’écouter, à moins qu’ils le fassent en prolongeant leur pose déjeuner. 

Je n’ai pas le souvenir d’une allocation présidentielle à cet horaire d’une journée travaillée.

Bien que sa parole n’ait plus aucune valeur, puisqu’il nous a donné l’habitude de dire tout et son contraire même dans une seule phrase, il serait important qu’il puisse être écouté par le plus grand nombre.

Cette attitude conforte l’image d’un homme complètement isolé.

Il a choisi cette réforme des Retraites pour enfumer les Français alors que c’est avant tout le conflit ukrainien qui devrait être notre principal souci.

Il l’a choisi pour avoir le soutien des Républicains et les couper de leur électorat qui a cru les candidats de l’appareil dans leur volonté affichée d’opposition.

C’est le mélange des genres poussé à l’extrême qui est devenu une machine à détruire toutes les oppositions.

Le piège s’est de nouveau refermé sur les Républicains qui sont devenus des défenseurs sinon des soutiens du gouvernement en place, et surtout du PdRF.

Après avoir déclaré la guerre à un simple virus en manipulant l’opinion sur sa gravité et mis les Français à l’arrêt pendant plusieurs mois, il a dit lui même dans un lapsus révélateur sur TF1 lors de la campagne présidentielle qu’ »il avait tout fait pour empêcher la Paix » en Ukraine.

Il le sait d’autant plus qu’il a continué à livrer des armes, comme son prédécesseur, pour aider à massacrer les habitants du Donbass pendant plusieurs années. bien avant l’avancée des troupes russes.

Il a continué son enfumage avec la Réforme des retraites pour occuper les esprits alors que le vrai danger d’une guerre mondiale est à nos portes et qu’il décide seul des choix de la France, sans jamais consulter les élus de la Nation, et encore moins les Français qui sont pourtant directement concernés par les conséquences économiques de cette guerre et qui le paieront de leur sang si ce conflit fratricide dégénère.

C’est un homme sans enfants, sans avenir, qui veut marquer de son nom l’Histoire en jouant au poker menteur avec les enfants des autres. 

Ceux qui ont voulu empêcher une Motion de censure pour le protéger, veulent surtout se protéger eux-mêmes, car ils savent qu’ils ont trahi leurs électeurs en participant à une farce et que leur siège est loin d’être garantis en cas de nouvelles élections.

Malheureusement, comme je l’avais prédit, le Mouvement des Républicains risque de devenir un Parti de circonstance comme le Parti Radical, dont le seul objectif sera de conserver quelques sièges d’élus afin de continuer à survivre en faisant croire à ses adhérents qu’il peut continuer à influencer l’avenir de notre pays.

Les dernières élections en son sein l’ont bien montré, aussi bien dans la préparation des élections présidentielles que pour l’élection de son propre président, qui une fois de plus a été un bonimenteur, faisant dès les premiers jours l’inverse de ce qu’il avait déclamé pendant sa campagne, sans accepter à aucun moment, comme les autres candidats de l’appareil, la moindre discussion avec les outsiders qui pourtant, voulaient apporter des idées neuves susceptibles de réveiller l’enthousiasme populaire, mais aussi de renverser les principaux responsables de cette gabegie.

Le fait que la Présidente de notre Conseil National propose, avec le soutien du Président du Mouvement, une alliance de gouvernement avec le pouvoir en place est une confirmation de cette volonté de pouvoir personnel qui a toujours dépassé de loin la Défense de nos valeurs et de nos idées.

Les Fédérations ont été accusées de ne pas être assez proches de leurs électeurs.

C’est à elles de réagir contre ce pouvoir central détenus par quelques uns qui se cooptent entre eux, de plus en plus déconnectés de la réalité du terrain, comme dans tous les partis historiques, donnant de plus en plus d’importance aux extrêmes et surtout à l’indifférence des abstentionnistes, avec comme conséquence une perte grandissante de légitimité pour ceux qui nous gouvernent.

Le 21 Mars 2023

Olivier Badelon