COMMENTAIRE DE L’ARTICLE DE CHRISTIAN-LOUIS PONCET
61, 62, 63 ans, … Cela a-t-il du sens?
publié le 20/05/2010 – 09:44 dans le Cercle du Journal Les Échos
Olivier_Badelon a commenté le 20 août 2010
Monsieur Christian-Louis PONCET,
Vous avez parfaitement raison dans votre titre.
Vous proposez des solutions très intéressantes, mais vous restez dans le cadre du système actuel qui est obsolète.
Il faut en sortir pour sauver la retraite par répartition.
Les luttes politiques et syndicales se font sur une année symbolique, alors que l’espérance de vie augmente régulièrement et que heureusement la condition des « travailleurs » s’améliore également.
La Sécurité Sociale connait parfaitement le taux de survie des retraités, seul vrai critère des conséquences de la pénibilité au travail, à condition de le faire sur une population saine, en extrayant les conséquences des conduites déviantes, comme l’alcoolisme par exemple.
Il suffirait donc de définir un temps moyen de retraite, pourquoi pas égal à 18 ans, équivalent au temps qu’il faut pour quitter l’enfance dans les Droits de l’Enfant, partie intégrante de la Déclaration des Droits de l’Homme, depuis 1989 .
C’est ce temps moyen qui devrait faire l’objet d’un débat public, car il est évident que toute personne en état de travailler devrait le faire entre ces deux périodes.
Le temps de travail pourrait alors être régulièrement réévalué, presque de façon annuelle, lors du débat sur la Sécurité Sociale.
« De toute façon, il faut absolument inventer un monde du travail plus souple, plus ouvert, avec un véritable contrat de solidarité entre les générations et entre les sexes. Pour cela, il faut faire évoluer les mentalités en faisant disparaître les séparations et les injustices qui existent entre les femmes et les hommes, entre le travail manuel et le travail intellectuel, entre les catégories sociales, entre les fonctionnaires et les autres. »
C’est ce que je vous propose.
J’aimerai avoir votre avis sur l’article que je viens de publier à ce sujet.
http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/social/221130924/un-vrai-contrat-de-solidarite-pour-la-retraite
Un grand merci pour votre attention.
Bien à vous
Olivier Badelon
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