10 propositions en 2012 pour améliorer la condition féminine

1 – L’égalité des salaires, à travail et à compétence équivalente, est une obligation légale. Il faut la faire respecter en sanctionnant les contrevenants.

2 – Interdiction du cumul des mandats dans les conseils d’administration et les partis politiques qui permettra à la parité de se faire tout naturellement, avec comme corollaire une rémunération adaptée.

3 – Le temps partiel et les horaires aménagés permettraient aux femmes de ne pas être coupées de leur entreprise et ainsi de ne pas prendre du retard pour leur promotion.

4- Les crèches à la française sont un réel progrès : elles doivent être développées surtout sur les lieux de travail dans les grandes entreprises.

5- Les aides à domicile devraient être complètement déductibles du revenu du ménage.

6- Les allocations familiales doivent être conservées mais incluses dans les revenus du ménage pour la déclaration aux impôts.

7 – Un revenu de solidarité parental (RSP) serait plus juste que le RSA, et non pas à partir de 25 ans comme le RSA, mais à partir de 18 ans pour les mères seules, au prorata du nombre d’enfants.

8 – Un droit à la retraite de la sécurité sociale en fonction du nombre d’enfants, même quand elles n’ont pas eu de travail rémunéré.

9 – Les femmes devraient bénéficier de la retraite complète de leur mari en cas de décès avec un taux progressif à partir de 10 ans de vie commune et un taux maximal au bout de 30 ans, à condition que les cotisations soient calculées en conséquence.

10 – La séparation devrait être prévue d’emblée dans le mariage civil, le pacs ou l’union civile, avec, avant toute négociation de prestation compensatoire :

– un partage systématique des biens acquis pendant la vie commune quelque que soit le payeur,

– une impossibilité de récupération ou de négociation par le payeur des cadeaux faits pendant la vie commune,

– une assurance de protection sociale et de retraite de la femme en France, au prorata de celle de son mari et de la durée de la vie commune, surtout s’il quitte le territoire national pour des raisons fiscales, ou s’il est ressortissant étranger, avec un contrôle et des sanctions en cas de fausse déclaration.

Je voudrais connaître vos réactions pour les améliorer.

Je suis prêt à les défendre avec vous.

Olivier Badelon