Les armes de la police ne sont pas faites pour rester au fourreau devant la violence armée !


Olivier Badelon – 6 Mai 2021

L’absence de réaction significative du gouvernement à la suite de ce nouvel assassinat de policier à Avignon traduit la stupeur au plus haut d’un pouvoir qui n’a rien à proposer de concret pour rétablir la sécurité des citoyens et des policiers qui sont là pour les défendre.

Cependant là encore, la responsabilité est collective.

En ce moment, la discussion sur BFM tourne autour du trafic de drogue et des sanctions, sans envisager à aucun moment l’attitude que devrait avoir un policier lors du contrôle d’une personne potentiellement dangereuse.

J’ai même entendu un syndicaliste de la Police qui réclame une justice sévère pour ce meurtrier sans remettre en question le protocole d’approche en cas de contrôle. Ce n’est pas suffisant !

Ce qui s’est passé à Avignon traduit autant la violence irrationnelle du meurtrier que l’attitude imprudente du policier car le fait de brandir un brassard de police n’a jamais protégé personne.

On peut même se demander s’il n’était pas habitué à ce genre de contrôles car le plus souvent ils ne débouchent pas sur grand-chose d’autant que, en cas d’arrestation, le dealer est le plus souvent libéré par le juge.

Tout contrôle d’identité est susceptible de dégénérer et les règles doivent changer sans avoir honte ni peur de faire comme aux USA.

Le fait de refuser ou de prendre la fuite lors d’un contrôle policier devrait être considéré comme un délit grave.

Les policiers devraient sortir systématiquement leur arme lors d’un contrôle pour prévenir tout geste agressif.

Tout geste de rébellion devrait être considéré comme une agression et le fait de sortir une arme, ou d’utiliser un véhicule comme bélier, devrait autoriser le policier à tirer immédiatement pour se défendre sans avoir besoin de faire de sommation et sans avoir peur de tuer le délinquant armé.

Sans jouer au « justicier dans la ville », chaque policier devrait pouvoir se protéger contre cette violence en utilisant son arme sans être accusé lui-même d’être un criminel.

Il est évident que pour cela les policiers doivent avoir une formation suffisante pour contrôler leurs réactions dans ces situations de stress extrême.

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